Mon premier mouton au pastel sur carton est né en 2012. Il faisait partie du troupeau de mes voisins. L’idée m’est venue de remplacer la sempiternelle cloche par une cravate, l’allégorie allait de soi en l’humanisant.
Après une série au pastel, le style de mon mouton a évolué. C’est maintenant presqu’un logo que je colle dans les rues, tantôt le regard halluciné sur notre monde, tantôt les yeux mi-clos comme en méditation. Il reste la victime passive de notre civilisation à la dérive.